Quitter son emploi pour partir en Australie
Comment quitter son travail pour faire un PVT ?
Voici une nouvelle étape des préparatifs avant de partir en Australie : quitter son travail. Cela a été une véritable question pour moi : ça m’a travaillé pendant de longs mois (sans mauvais jeu de mots). Alors pour vous aider dans cette démarche, voici mes conseils.
Quelle que soit votre situation : CDI, CDD, Intérim, cela ne doit pas vous retenir. Un travail ça se perd, mais ça se retrouve. Nous sommes une génération qui ne reste pas dans le même job pendant 10 ans, on aime changer et on est vite lassé de faire toujours la même chose. Donc si vous êtes chômeurs, il suffit d’avoir le courage d’aller voir ailleurs. Pour les CDD et intérims, il suffit juste d’attendre la fin de votre contrat. Pour les CDI, c’est autre chose.
Cela peut paraître bête maintenant, mais j’étais plus inquiète pour mon retour d’Australie que sur le fait de partir. Pour moi, après près de 2 ans et demi dans la même boîte, toucher le chômage à mon retour était une priorité. À 30 ans, je ne voulais pas rentrer et rester chez mes parents trop longtemps. Le chômage va me permettre de ne pas prendre le premier job et me laissera le temps de penser à mes nouveaux projets.
Voici donc les options pour quitter son CDI et toucher le chômage
- La rupture conventionnelle : la meilleure solution pour partir convenablement de son emploi. Il s’agit d’une rupture à l’amiable avec votre employeur. Ce dernier doit vous payer une indemnité minimale de 1/4 de mois de salaire par année d’ancienneté (si – de 10 ans d’ancienneté). Donc à vous de négocier avec votre patron. Vous pouvez évidemment avoir plus. Ensuite, il y a 15 jours de possible rétractation pour l’une ou l’autre des 2 parties. Ce qui est bien avec ce système, c’est qu’il y a une date précise de fin de contrat. Vous savez donc quand vous partez et vous pourrez prévoir votre inscription à Pôle Emploi. Cette méthode n’est pas souvent acceptée par les employeurs, car ils n’ont aucun intérêt à voir partir un de leurs employés surtout s’ils veulent le garder. Qui ne tente rien n’a rien, avec de bons arguments vous arriverait à le convaincre. C’est en tout cas, à mon avis, la meilleure solution.
- L’abandon de poste : moins classe que la première, il s’agit cette fois-ci de quitter son poste sans prévenir l’employeur. Si vous avez une bonne relation avec votre employeur, mais qu’il vous refuse la rupture conventionnelle, vous pouvez lui proposer un abandon de poste “arrangé”. C’est-à-dire que vous prévenez votre employeur que vous allez partir à une date précise (ce qui peut lui laisser le temps de vous remplacer) en échange ce dernier doit s’engager à vous licencier rapidement suite à un abandon de poste. Cela sera alors un licenciement pour faute grave et vous pourrez toucher le chômage (merci la loi française). Là encore, il s’agit d’une confiance avec votre employeur.
Les démarches avec Pôle Emploi
Félicitations, vous avez réussi à quitter votre emploi ! Bienvenue chez Pôle Emploi.
J’ai une grande nouvelle pour vous, nous ne sommes plus obligés d’avoir un rendez-vous avec un conseiller pour valider une inscription ! C’est la meilleure nouvelle de tous les temps. Tout se fait en ligne et c’est assez facile.
Un conseil pour l’inscription : Inscrivez-vous vraiment le lendemain de la fin de votre contrat, pas avant et pas le jour même. Car si vous décidez de gagner du temps en pré-remplissant le formulaire en avance et que vous l’envoyez juste le jour de la fin de contrat, le site prend en compte la date où vous commencez le formulaire et pas le jour où vous l’envoyer. Ce qui entraîne au bout d’une semaine un refus de vos allocations et vous devez tout refaire !…
Comment geler ses droits et les récupérer à votre retour ?
Le but de toutes ces démarches : récupérer vos droits à votre retour !
Premièrement, soyez honnêtes avec Pole Emploi. Vous n’avez pas le droit de toucher vos allocations si vous ne résidez plus sur le territoire français. Vous pouvez jouer à ça, mais au final s’ils vous choppent, il faudra tout rembourser. Est ce vraiment nécessaire ? Surtout que vous allez pouvoir travailler sur place ?… Je ne pense pas.
Donc une fois que vos droits sont ouverts, c’est simple. Lors de votre prochaine actualisation ou en changeant votre situation dans votre espace personnel en ligne ou en envoyant un mail à votre conseiller, vous indiquez que vous n’êtes plus en France et vous serez donc radier. Ensuite, à votre retour, il vous suffira de vous réinscrire et vous pourrez toucher vos allocations. Ils vous les gardent pendant 3 ans. Et voilà rien de plus simple !
J’espère que cet article vous aura plu, si vous avez des questions sur tout ça, n’hésitez pas à le dire dans les commentaires et je vous répondrai avec plaisir !
À très bientôt